Les petits livrets sur les églises de la Communauté de Communes ont été rassemblés dans le nouvel ouvrage de PRIVALS :
La Dombe de l'Ouest et le Valde Saône, Autour de Trévoux

Ils  disponible dans les deux points d'accueil de l'Office de tourisme Ars Trévoux. 






 

Eglise Saint Pierre de Rancé

Eglise Saint Symphorien de Trévoux
Eglise de Sainte Euphémie 

 

Eglise Saint Pierre de Rancé

Histoire, architecture,et restauration  

La restauration de l'église de Rancé, réalisée de 2008 à 2012, a fait réapparaître les vestiges romans de l'édifice et les divers remaniements réalisés depuis 900 ans.

- l'histoire de la Dombes et de Rancé,
- l'histoire de l'église Saint-Pierre de Rancé d'après les sources écrites,
- l'étude archéologique menée par Aurélie Devillechaise (mémoire de maîtrise d'archéologie médiévale, Lyon II)
- la restauration de l'église conduite par Patrice Salès, architecte du Patrimoine. Ce projet a été organisé en plusieurs phases: la restauration intérieure avec la consolidation et la mise en valeur de la nef et du choeur médiéval, le dégagement et la mise en valeur du portail roman, la restauration des façades et la restauration du clocher porche et des toitures.

Rancé église porche      Rancé église porche frise 1  
                            Clocher-porche                                                  

Le clocher-porche est édifié en 1888 sur les plans de l'architecte François Genéty.
Il est bâti devant la façade 
occidentale de l'église médiévale, masquant partiellement une partie des rouleaux et de l'archivolte du portail roman.

La restauration a consisté à mettre en place un portique métallique qui a permis de supprimer les piédroits bâtis au 19ème siècle  et de dégager les décors du portail primitif.

Ci-contre et ci-dessous: décors du portail roman

Rancé église porche frise 2

                                                                                      
       Rancé église porche lion 1                    Rancé église porche lion 2          

                                  rancé église litre  
La litre funéraire, une bande peinte en noir, ornée de blasons découverte pendant les sondages a été restaurée. 
Elle a, peut-être, était réalisée en 1698 à la mémoire du fils du duc du Maine, souverain de Dombes,
mort à l'age de 3 ans.

 

Eglise Saint Symphorien de Trévoux
  Histoire, architecture et restauration des vitraux 
L'église Saint Symphorien de Trévoux a été construite de 1901 à 1904, dans un style néo-roman par les architectes Bresson et Bourbon. Elle se trouve au même emplacement que l'ancienne église qui aurait été datée du 14ème siècle selon M. C. Guigue.
- l'histoire de l'ancienne église,
- le projet et la construction de la nouvelle église,
- l'église actuelle,
- les verrières et les techniques de restauration des vitraux,
- l'orgue.

                 

L'église est construite en pierres calcaire avec, en façade, un décor en damiers.
"Les beaux matériaux colorés viennent se refléter dans les eaux calmes de la Saône, et dans les belles matinées de juin le gracieux sanctuaire reçoit du miroir où il se mire un éclat qui accroit sa beauté" (Sainte Marie Perrin, architecte)

 

                        Trévoux église image


Les verrières sont l'oeuvre du peintre Auguste Morisot et des maîtres verriers Nicod et Jubin pour la plupart.
Le peintre s'est représenté, en face du Christ sur la verrière de la Cène.
Le chanoine Morel, curé de la paroisse, est représenté sur le vitrail placé au dessus de la porte de la sacristie.
La peinture sur verre réalisée "à la grisaille" est d'une grande finesse.

 

                                       


Les vitraux ont été restaurés en 2012 - 2013 par l'atelier de création et de restauration de J-J Fanjat de Lyon.
La restauration commence par l'opération délicate du démontage des baies et des panneaux.
Puis on fait un relevé sur papier calque et on démonte chaque pièce de verre. Les pièces sont nettoyées.
Les pièces cassées sont identifiées, on réalise un "calibre" en papier qui sert à découper un verre neuf exactement aux mêmes dimensions. L'opération est réalisée à l'aide d'un diamant ou d'une molette en carbure de tungstène.
Certaine pièces peuvent être ensuite peintes et cuites au four. On réassemble les pièces par un profil en H en plomb. 

L'orgue se trouvait à l'origine dans la chapelle du collège de Thoissey. Cette chapelle a été démolie en 1949. L'orgue daterait de 1845 et serait du facteur d'orgue Callinet.
Il a été restauré en 1981 par René Micolle de Lyon.
Il est constitué de près de 924 tuyaux.

 

Eglise de Sainte Euphémie


  Une église caractéristique de la fin du 19ème siècle  
 

L'église Sainte Euphémie de Sainte Euphémie a été construite de 1873 à 1875, dans un style néo-roman par l' architecte Emile Thoubillon. Elle se trouve à quelques dizaines de mètres de l'ancienne église, démolie, qui faisait partie, à l'origine d'un prieuré dépendant de l'abbaye de l'Ile-Barbe: Juvigneux.
- un survol de l'histoire du village,
- une description de l'ancienne église,
- le projet et la construction de la nouvelle église,
- l'église actuelle.

       

A la fin du 12ème siècle, à l'époque de la seconde croisade, les reliques de Saint Georges et de Sainte Euphémie auraient été déposée dans l'église. On parle alors de l'église Sainte Euphémie de Juvigneux:
"Sancte Euphenia de Juvignaco".
La sculpture du tympan de l'église actuelle évoque le martyre de Sainte Euphémie, jeune grecque, représentée avec trois lions à ses pieds et assistée par deux anges.

Au 15ème siècle, une chapelle est accolée à la nef de l'église primitive. En 1874, l'église est entièrement détruite car elle est jugée insalubre. Une partie des matériaux est réutilisée pour la construction de la nouvelle église. La chapelle latérale est démontée pierre par pierre et remontée pour l'église de Toussieux, reconstruite également à la même époque.

             

Pour la construction de la nouvelle église, une souscription avait été organisée. La liste des donateurs, établie le 20 mai 1870, comprend 80 noms pour un total de 404 habitants dans la commune, ce qui montre que pratiquement toutes les familles ont donné.

La maison primitive du prieur a été modifiée et agrandie à plusieurs reprises. Elle est devenue le presbytère ... et actuellement la mairie.
L'entrée daterait du 17ème siècle.

 

                         

La décoration intérieure est particulièrement riche et caractéristique de la fin du 19ème siècle. Elle a été bien conservée jusqu'à aujourd'hui. On remarque les colonnes de porphyre grenat qui supportent les forces des retombées des arcs, les murs peints aux décors géométriques et végétaux, les boiseries ouvragées.
Dans le choeur, une grande peinture murale représentant le Christ, les apôtres, des saints, des saintes et des martyrs est l'oeuvre du peintre de "l'Ecole de Plein Air" Claude Barriot (1846 - 1908)
Dans la chapelle nord, Claude Barriot a réalisé une grande peinture marouflée, la toile est collée sur le mur, représentant Sainte Euphémie secourant des malheureux. On retrouve le style de "l'Ecole de Plein Air" dans le traitement des personnages et du paysage (ci-dessus, à gauche) Le maître-autel est en marbre rouge enrichi de colonnettes de marbre noir. Il est décoré en mosaïque sur fond or représentant le Christ et les quatre évangélistes.
Ces oeuvres ont été inscrites à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 2000.
Un périmètre de protection adapté a été adopté en 2013.

 

Parcieux, prédelle de retable
en bois polychromé représentant La Cène

Classé Monument Historique le 30 novembre1984
 
La Cène de l’église de Parcieux est très probablement la prédelle d’un retable du Mont des Oliviers réalisé par l’atelier du sculpteur fribourgeois Hans Geiler au début du XVIème siècle et destiné à la chapelle funéraire de Pierre Falk dans l’église Saint Nicolas de Fribourg en Suisse. Ce retable a été découpé en plusieurs parties au début du XIXème siècle. Les différents éléments ont été dispersés.
 
Le livret, réalisé en 2016 (16 pages) présente
la prédelle,
Fribourg, Hans Geiler, Pierre Falk,
La dislocation, la dispersion et la patiente hypothèse de reconstitution,
La prédelle rejoint Parcieux grâce au chanoine Claude Frangin,
La restauration de 2010,
Quelques notes sur l’église Saint Roch de Parcieux.
         

    
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